jeudi 8 juillet 2010


l'idée était le bâillement, je l'intitulerai plutôt douleur…
Personnage dans l'attente d'un scénario !? Scalp… ? ;)

8 commentaires:

Anonyme a dit…

On le croirais sur le fauteuil du dentiste!

jop a dit…

mouais'
ça pourrait être un début en tout cas…
"Il était une fois sur le fauteuil du dentiste, 'Bidul'* qui se faisait plomber une dent… "
ça peut l'faire.
Vous pouvez donner 'votre' suite de l'histoire !
*il a toujours pas de nom

Scalp a dit…

je vais essayer d'écrire une chtite n'histoire ce soir, ou demain, sur ce bonhomme. :)

Essayer ! j'ai dis. :D

Anonyme a dit…

La foule se presse autour de moi, telle un monstre vorace qui chercherait à me mâchonner avant de m‘avaler.
Je suis le flot des gens sans me poser de questions, simplement occupé à ne pas perturber l’élan, l’écoulement du temps.
Ma seule crainte ? Que tout cela cesse. Car alors, j’en suis sûre, les questions reviendraient me hanter, me harceler.

As-tu vraiment fais de ton mieux ?
Regarde toi, es-tu fier de ta vie ?
Qu’as-tu réalisé ?
As-tu été utile à qui que ce soit ?
Tu es là, perdue dans ta petite existence égoïste, nombriliste…

Une brève douleur, comme une piqûre, me traverse le bras gauche, juste au dessus du coude.

Mes pensées ralentissent, se figent dans un grand et soudain silence.
L’air devient poisseux, cotonneux, s’emplit d’un goût, d’une saveur métallique.
Mes mouvements s’alourdissent, deviennent douloureux à leur tour.

Machinalement, je me frotte le bras à l’endroit de la douleur.
Je sens comme une déchirure sur mon t-shirt, j’y passe la main, la chair entre en contact avec la chair.

Mon bras gauche se tend aussitôt, mes doigts se tordent dans des positions invraisemblables, je ne les contrôlent plus.
Un feu liquide se répand dans mon bras, déboule dans mes veines, remonte jusqu’à mon épaule.
Je redresse la tête dans un long hurlement.

Mes pensées se brouillent, s’échappent de mon crâne en fusion.

Je me fige. Je sens que je me fige.

Après le feu, un froid intense pénètre mes os, transforme mes muscles en morceaux de bois noueux.
Je suis raide, je ne peux plus bouger les bras. La chaleur court dans tout mon corps, à présent, puis la glace se répand à son tour.
Je titube quelques secondes encore, avant de m’immobiliser.

Je me sens comme un pantin dont on aurait coupé les fils, une marionnette remisée dans son coffre, abandonnée. Larguée.

Je crie encore, je crois, je ne sais plus, je ne sais rien.
Mais c’est un lourd silence qui s’échappe de ma bouche en volutes épaisses qui recouvrent tout, masquent le monde à mes yeux.

C’est un voile noir, qui ne me laisse comme seule sensation que la douleur, rouge sang, mouvante, nourrie des palpitations saccadées de mon cœur faiblissant.

Mon cœur…

Scalp a dit…

c'est moi, le texte juste au dessus. Mon compte n'étais pas encore totalement validé.
Bizarre, j'arrive à me connecter à mon compte google via la page google.fr, mais pas via la page de ce blog... :/

jop a dit…

… membre de mon blog… alors là !
Scalp ! ça me fait plaisir ;)
Et encore plus lorsque je lis tes textes ! merci :*

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

un infarctus, donc ... plutôt vraisemblable.